amazon-a-eviter-en-2022, il faut voir l'envers d'Amazon sur le web

Amazon, à éviter selon un documentaire choc et une enquête

Pour la planète, notre économie et la vie des gens, il faut éviter d’acheter sur Amazon. Quand je vois des camions Amazon Prime livrer des produits, je me dis qu’il faudrait faire des efforts et acheter local pour plusieurs raisons.

Sur le coup c’est un peu plus cher, mais nous y gagnerons avec le temps sur tous les plans. C’est triste, de ne pas penser plus loin que le bout de son nez. Car ces achats ont un impact négatif assez vite sur le commerce de détail, sans parler des impacts environnementaux et des pertes pour nos gouvernements.

MAUVAISES CONDITIONS DE TRAVAIL DES EMPLOYÉS
Commençons d’abord par les conditions des travail que plusieurs employés ont dénoncé dans plusieurs médias, accusant l’entreprise de les avoir négligés. Un québécois y a travaillé cinq semaines,  des journées de plus de 10 heures, presque des conditions chinoises de travail. Un autre journaliste a fait de la livraison, des conditions pas meilleures et son témoignage dans la vidéo sur l’envers d’Amazon est percutant : www.qub.ca/vrai/l-envers-d-amazon.

Une nouvelle étude vient de sortir avec des collègues de Radio Canada, on exploite les gens chez Amazon. Disons que Dollarama en entrepôt malheureusement n’est pas mieux, ils viennent d’ouvrir un immense entrepôt prês de la 440 de Laval. Cela titre des entrepôts où on presse « les travailleurs comme des citrons » Dans une étude consultée en exclusivité par Radio-Canada, des chercheurs dressent un portrait peu reluisant des conditions de travail dans les entrepôts montréalais de Dollarama et d’Amazon.

Mais au moins Dollarama ne cause pas d’accidents avec ses livreurs qui livrent 7 jours par semaine 250 colis par jour et souvent le tout se fait voler car ils ne sonnent même plus . https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2031704/dollarama-amazon-entrepots-montreal-organisation-travail

Dans le document du début, un autre raconte que c’est 9 à 10 secondes qu’un employé doit prendre pour chaque item qu’il manipule à l’entrepôt d’Amazon. Dans le jargon, ils appellent ça le «takt time». Toutes les instructions lui proviennent d’un ordinateur, même quand il s’agit de prendre l’escabeau ou de plier ses genoux. Il devra, en principe, avoir manipulé près de 3000 articles, s’il y parvient bien sûr. Êtes-vous déjà essoufflé? Cela donne lieu a des accidents, des abus. L’entreprise n’en a rien à cirer comme on dit, sinon qu’ils ne pensent qu’au profit, faisant des entrepôts de plus en plus robotisés et dépensant sur des camions au lieu de donner du temps et des bonnes conditions aux employés.

NUISANCE AUX PETITS COMMERCES
Tout se fera avec des robots comme leurs magasins, donc plus d’employés, ce qui crée du chômage partout en région. Les petites entreprises familiales ne peuvent plus vivre, la marge de profit n’existe plus avec Amazon. Un ami dit vendre au même prix , pour tenter de survivre. Tout cela pour 16$ de l’heure et cela ne dure parfois que quelques mois, comme la demande pour le temps des fêtes. Des chauffeurs font beaucoup d’heures, et plusieurs jours de suite, ils vont sans doute causer des morts par accidents vu leur conditions de travail.  «Amazon, à mesure qu’elle grossit, détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée», selon Stacy Mitchell, co-directrice de l’Institute for Local Self-Reliance de Portland aux États-Unis, qui ajoute dans le documentaire que l’entreprise a fait baisser le salaire moyen dans ce secteur. Des magasins n’ont plus d’employés chez nos voisins tout est fait par des robots.

PAS TRÈS ÉCOLO
Une autre image très percutante sont les coussins d’air et autres enveloppes à bulles, pas recyclables partout, qui gonflent les tonnes de déchets plastiques polluant nos océans. Nul besoin de dire qu’Amazon ne veut pas voir de syndicats entrer dans ses entrepôts. Ceux qui se sont essayés ont risqué gros. Maren Costa, fidèle employée depuis 17 ans à Seattle, a été congédiée en avril 2020 alors qu’elle militait pour de meilleures conditions. Son licenciement est toujours considéré comme illégal. Au départ en 1995, l’idée de ce géant était bonne, se voulant une librairie virtuelle. L’expansion a eu raison de ce bel esprit de départ. Amazon est devenue selon plusieurs un monstre.

Ne vous attendez pas à un grand reportage qui démolit pour démolir. Mais le travail de cette équipe, appuyée par de nombreux témoignages d’ex-employés et d’experts, fait réfléchir. Si j’avais à utiliser les services d’Amazon, c’est clair que je repenserais à ce que j’ai vu dans ce documentaire, qui mérite réellement d’être vu. Ils ont du stress au travail et même post traumatique selon certains.

À mettre à votre programme des fêtes, c’est important :www.qub.ca/vrai/l-envers-d-amazon

 

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