Pour la planète, notre économie et la vie des gens, il faut éviter d’acheter sur Amazon. Pour faire encore plus de profits, ils vont mettre à pied 1,700 personnes au Québec .
Tout leur service de livraison sera avec des sous-traitants qui se feront encore plus exploiter, et cela donnera bien des colis aux mauvaises adresses. Je me dis qu’il faudrait faire des efforts et acheter local pour plusieurs raisons.
Sur le coup c’est un peu plus cher, et encore mais nous y gagnerons avec le temps sur tous les plans. C’est triste, de ne pas penser plus loin que le bout de son nez. Car ces achats ont un impact négatif assez vite sur le commerce de détail, sans parler des impacts environnementaux et des pertes pour nos gouvernements.
MAUVAISES CONDITIONS DE TRAVAIL DES EMPLOYÉS
Commençons d’abord par les conditions des travail que plusieurs employés ont dénoncé dans plusieurs médias, accusant l’entreprise de les avoir négligés. Un québécois y a travaillé cinq semaines, des journées de plus de 10 heures, presque des conditions chinoises de travail. Un autre journaliste a fait de la livraison, des conditions pas meilleures et son témoignage dans la vidéo sur l’envers d’Amazon est percutant : www.qub.ca/vrai/l-envers-d-amazon.
Une nouvelle étude vient de sortir avec des collègues de Radio Canada, on exploite les gens chez Amazon. Disons que Dollarama en entrepôt malheureusement n’est pas mieux, ils viennent d’ouvrir un immense entrepôt prês de la 440 de Laval. Cela titre des entrepôts où on presse « les travailleurs comme des citrons » Dans une étude consultée en exclusivité par Radio-Canada, des chercheurs dressent un portrait peu reluisant des conditions de travail dans les entrepôts montréalais de Dollarama et d’Amazon.
Mais au moins Dollarama ne cause pas d’accidents avec ses livreurs qui livrent 7 jours par semaine 250 colis par jour et souvent le tout se fait voler car ils ne sonnent même plus . https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2031704/dollarama-amazon-entrepots-montreal-organisation-travail
Dans le document du début, un autre raconte que c’est 9 à 10 secondes qu’un employé doit prendre pour chaque item qu’il manipule à l’entrepôt d’Amazon. Dans le jargon, ils appellent ça le «takt time». Toutes les instructions lui proviennent d’un ordinateur, même quand il s’agit de prendre l’escabeau ou de plier ses genoux. Il devra, en principe, avoir manipulé près de 3000 articles, s’il y parvient bien sûr. Êtes-vous déjà essoufflé? Cela donne lieu a des accidents, des abus. L’entreprise n’en a rien à cirer comme on dit, sinon qu’ils ne pensent qu’au profit, faisant des entrepôts de plus en plus robotisés et dépensant sur des camions au lieu de donner du temps et des bonnes conditions aux employés.
NUISANCE AUX PETITS COMMERCES
Tout se fera avec des robots comme leurs magasins, donc plus d’employés, ce qui crée du chômage partout en région. Les petites entreprises familiales ne peuvent plus vivre, la marge de profit n’existe plus avec Amazon. Un ami dit vendre au même prix , pour tenter de survivre. Tout cela pour 16$ de l’heure et cela ne dure parfois que quelques mois, comme la demande pour le temps des fêtes. Des chauffeurs font beaucoup d’heures, et plusieurs jours de suite, ils vont sans doute causer des morts par accidents vu leur conditions de travail. «Amazon, à mesure qu’elle grossit, détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée», selon Stacy Mitchell, co-directrice de l’Institute for Local Self-Reliance de Portland aux États-Unis, qui ajoute dans le documentaire que l’entreprise a fait baisser le salaire moyen dans ce secteur. Des magasins n’ont plus d’employés chez nos voisins tout est fait par des robots.
PAS TRÈS ÉCOLO
Une autre image très percutante sont les coussins d’air et autres enveloppes à bulles, pas recyclables partout, qui gonflent les tonnes de déchets plastiques polluant nos océans. Nul besoin de dire qu’Amazon ne veut pas voir de syndicats entrer dans ses entrepôts. Ceux qui se sont essayés ont risqué gros. Maren Costa, fidèle employée depuis 17 ans à Seattle, a été congédiée en avril 2020 alors qu’elle militait pour de meilleures conditions. Son licenciement est toujours considéré comme illégal. Au départ en 1995, l’idée de ce géant était bonne, se voulant une librairie virtuelle. L’expansion a eu raison de ce bel esprit de départ. Amazon est devenue selon plusieurs un monstre. Laval a un syndicat mais cela n’est pas facile selon des travailleurs rencontrés.
Ne vous attendez pas à un grand reportage qui démolit pour démolir. Mais le travail de cette équipe, appuyée par de nombreux témoignages d’ex-employés et d’experts, fait réfléchir. Ils ont du stress au travail et même post traumatique selon certains.
ENCORE PLUS EN 2025
Ce matin, un communiqué que nous résumons nous disait que 1700 personnes perdront leur emploi. Des gestionnaires, des employés des centres de livraison et de centres de tri. Des milliers d’entrepreneurs indépendants qui assurent les livraisons jusqu’au domicile des clients sont aussi indirectement touchés par cette décision. Les sept sites d’Amazon qui seront fermés sont les deux centres de tri situés à Longueuil et à Côteaux-du-Lac, les trois centres de distribution de Laval et de Lachine et le centre de livraison d’objets de grande taille situé à Longueuil. Les employés de l’entrepôt d’Amazon à Laval ont récemment obtenu une accréditation syndicale, ce qui peut a sans doute motivé dans la décision de l’entreprise.
Depuis des mois, chez Amazon ils manquent de personnel et leurs gens ne livrent pas les bons colis aux bonnes adresses et d’autres se les font voler. Ils sont responsables et doivent vous rembourser, une collaboratrice a eu un paquet non commandée, elle l’a toujours, la compagnie ne fait aucun suivi, elle leur a dit pourtant. Aucune nouvelle.
À voir , c’est important :www.qub.ca/vrai/l-envers-d-amazon
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