À quoi un souffle créateur refusant de se cloisonner lui-même ressemble-t-il? Qu’arrive-t-il lorsque qu’une bande d’instrumentistes jazz se rassemblent et choisissent de s’écarter de leurs racines, de leurs premières amours, de leurs évidences? De ces réflexions jaillit l’éthos de Crossroad Copeland qui, avec fluidité, parvient à fusionner le métal, le jazz, le rock, le funk et le rap, se dressant ainsi en territoire inattendu.
Mené par Ben Copland Gilbert et formé d’illustres jeunes musiciens jazz du Québec — le bassiste Carl Mayotte (Révélation Radio-Canada en jazz 2020-2021), le tromboniste Alex Desjardins, les trompettistes Violet Hébert et Antoine Tardif, le batteur Gregory Kustka- Tsimbidis, la chanteuse Jeanne Laforest et le saxophoniste Hugo Leclerc —, Crossroad Copeland ose, sous un même couvert, la coexistence de gros « riffs » de guitare distortionnée, de solos de cuivres virtuoses et d’inflexions vocales puissantes et angéliques. Tout ce qui précède vient du communiqué de presse.
Effectivement cela ne ressemble à rien de ce que nous connaissons, cela débute en force avec Lift off tout un départ, 10 pièces joués avec brio par des musiciens talentueux. La 2e pièce High fait plus jazz selon nous, au début mais ce n’est pas moi l’expert, nos experts sont en voyages médias.
‘C’est pour le moins divertissant et il ne faut pas bouder notre plaisir. Comme dit la dernière phrase du dossier de presse. La musique de Crossroad Copeland s’avère toujours percutante. Mélomanes, don’t sleep on this one.
- Lift Off | 2. High | 3. Too Much Attitude (Interlude) | 4. Stir Crazy |
- My Hand is My Crutch | 6. Chambre vide | 7. Tananana |
- But One Day (Interlude) | 9. Lion Sea | 10. Playground
Pour l’acheter en tout ou en partie:https://palmaresadisq.ca/fr/artiste/crossroad-copeland/album/cope-land/
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