Depuis 2023, TV5 propose un regard inédit sur le nettoyage des métropoles dans le monde dans la série documentaire Espèces d’ordures . Chaque jour, près de 3 millions de tonnes de déchets sont produites sur la Terre. Pour découvrir comment les grandes villes du monde les gèrent, l’animateur Frédéric Choinière a sillonné la planète pour rencontrer des citoyens, représentants municipaux et gens d’affaires pour connaître leurs solutions locales dans Espèces d’ordures. Ce mois nous devons y penser encore plus, avec les sinistrés des inondations qui ont fait des ordures pour 4 ans de cueillette dans plusieurs régions du Québec. Voici deux publications pour nous aider.
Cette nouvelle série documentaire, produite par Balestra Productions et Écho Média, a été réalisée par Émilie Ricard-Harvey, Arnaud Bouquet et Ariane Moisan. Les 10 épisodes de 48 minutes sont en reprises depuis 2023 . Passez voir la bande annonce: https://www.tv5unis.ca/videos/bande-annonces/109691
2 livres peuvent nous aider pour la rentrée
Voici ce que nous en dit la maison d’éditions Lux qui est celle du duo
Le 1er : Ordures est d’un sociologue qui a fait le tour des médias cette semaine, il travaille dans nos ordures par choix
Ce sociologue de formation veut nous sensibiliser sur le compostage, le recyclage et la récupération, il nous donne l’heure juste sur tout cela, car souvent c’est de la frime, Beaucoup de travail pour rien selon lui. En lisant ce journal d’un vidangeur, vous ferez la découverte d’un monde dont vous ne soupçonniez pas l’existence. Un rassemblement d’excentriques et de personnages plus ou moins intégrés à la vie normale qui travaillent sur la ligne de crête entre ce que notre société considère propre et ce qu’elle juge sale. Qui sont ces athlètes qui courent nos rues chaque semaine derrière des camions, qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il fasse trop chaud?
144 pages de Simon Paré-Poupart
Le 2e est européen: Poubellocène
D’aucuns prétendent que nous sommes plongés dans l’Anthropocène, mais force est de constater que certains le sont plus que d’autres. En une vingtaine d’années, divers «-cènes» ont été proposés pour pallier les insuffisances de cette notion et pour affirmer que le piètre état de la planète aujourd’hui n’est pas le fait de l’humanité en soi, mais bien le résultat de relations socioéconomiques délétères qui font, entre autres, que certains êtres, certains lieux et certaines mémoires sont considérés comme jetables. En montrant la stratigraphie de pouvoir et de toxicité qui compose notre environnement, Marco Armiero propose le Poubellocène, l’ère des déchets, non pas comme une époque géologique à proprement parler, mais comme prisme d’interprétation qui tient compte des relations de domination et d’exclusion. De Naples, en Italie, à Agbobloshie, au Ghana, des écofictions dystopiques à la réalité des épidémies, il explore les entrailles du Poubellocène dans un livre bref et accessible, qui jette les bases d’une notion et offre une lecture multidisciplinaire de notre rapport au monde.
Un site de nos cousins nous donne des idées pour réduire nos déchets : https://www.organom.fr/particulier/territoire/15-je-reduis-mes-dechets
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