Le vin est comme la vie et la mode . Souvent c’est comme un cycle, tout revient , c’est le cas avec les cépages oubliés depuis une décennie qui reviennent aussi un peu partout. Avec le réchauffement climatique, on refait des vins avec des cépages qui n’étaient presque plus cultivés, sauf pour la famille. Certains résistent mieux aux variations et aux caprices de Dame Nature
Voici donc des cépages et des vins étonnants avec des cépages du renouveau si nous pouvons dire. Le premier est celui du château de Moulinsart que nous avions visité en famille, le Romorantin, qui est de plus en plus populaire surtout dans la région de la Loire.
En fait c’est un cépage marginal, celui du roi François 1er, qui en 1517 avait fait planter ce cépage sur les vignes familiales. Le château qui avait inspiré Hergé est Cheverny qui se visite en partie, une famille y demeure. Le vin de ce cépage, est en vente dans la région, ici selon nos critères il n’y a rien de disponible.
L’arbane est encore moins connu, un cépage blanc dont il reste un peu de vignes et qui est en assemblage dans certains vins de champagne de petites maisons sur place. Le tibouren , nous en avons parlé récemment, un ami revenait de la Provence et avait dégusté sur place d’excellents vins rosés de ce cépage. Il nous demandait s’il y avait des vins de ce cépage au monopole intéressants, toujours le même problème ici, rien de disponible. Si vous passez en Europe, demandez-les au caviste de votre région de visite, il en aura sans doute.
Le retour du cépage obéidi depuis une décennie
Il y a une décennie le Château Saint-Thomas (Kab Elias) présentait un vin monocépage 100 % obeïdi : Obeidy 2013, produit à 3200 bouteilles pour ce premier millésime. « L’obeïdi est un cépage autochtone, qui ne vit que dans nos régions, entre le Liban et la Syrie. C’est le cépage normalement utilisé dans la distillation de l’arak traditionnel », expliquait Joe-Assad Touma, l’œnologue de Château Saint-Thomas. « Peu de caves l’employaient cependant. C’est un cépage au nez discret, aux arômes moins puissants que ceux, par exemple, d’un chardonnay ou d’un sauvignon. 10 ans plus tard on en produit plus et le Québec en a au monopole pour vous. Notre collaborateur libanais Raji trouve généralement que les vins de ce cépage sont trop citronnés.
Ce vin lumineux translucide avec des reflets nous a charmé, nous ne l’avons pas trouvé discret du tout. Cest un bouquet de saveurs complexes au nez et en bouche , dès le premier nez. Je résume les fiches: Les arômes font la sarabande, pommes, poires, citrons , ananas et épices douces. La bouche bien texturée reprend les arômes avec une belle minéralité et c’est vivifiant, tous en rachètent dans 18$ environ 100 magasins : https://www.saq.com/fr/15336931?
Pour en savoir plus le site de la photo du cépage : http://lescepages.free.fr/obeidi.html
Un autre cépage rare de ce pays, l’arinarmoa, est disponible sur place et chez certains cavistes européens.
Le Fiano dans deux pays
Un autre cépage blanc italien rare qui fait des siennes, il remonterait aux Romains autour du Vésuve et son nom lui viendrait d’un empereur cette fois.
Nous en avions dégusté avec des vins italiens, il est maintenant en Australie, avec Unico Zelo et les cavistes en ont ici . Ils ont aussi un autre cépage italien méconnu, le zibibbo . Frais et expressif, avec des notes de fruits, de cire d’abeille selon un fiche, de vanille et de thym selon un autre . La bouche marine sur les fines herbes selon un de nos chefs avec une touche d’amertume. Une belle découverte pour notre saumon du vendredi soir.
25,55$ dans environ 40 magasins : https://www.saq.com/fr/152896
Pour du fiano en vin italien, il ne semble pas y en avoir pour le moment faudra revoir cela dans 2 mois selon un conseiller et le directeur d’une agence italienne.
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