Avec l’arrivée du printemps et le redoux, les érables se mettent à couler, annonçant une saison prometteuse pour le sirop d’érable. Mais connaissez-vous les origines de cette tradition sucrée ?
Une exposition qui raconte la riche histoire des cabanes à sucre
Les cabanes à sucre ne cessent d’évoluer, certaines proposent même maintenant des menus végétariens. Une innovation qui ne convient pas à tous, certes, mais qui montre la diversité de cette tradition. À partir de fin mars, ces cabanes reprendront vie avec des repas typiques, des contes et de la tire d’érable. Un rendez-vous à ne pas manquer en Montérégie, où se tient l’exposition « De l’eau… à la bouche » à la Maison des pleuples autochtones,
située au Mont-St-Hilaire. Celle-ci nous plonge dans l’histoire fascinante des origines du sirop d’érable, une tradition qui remonte bien avant l’arrivée des Européens.
Ce sont donc les amérindiens qui ont commencé à pratiquer une incision en forme de V dans l’écorce des arbres en utilisant des récipients en écorce de bouleau pour recueillir la sève. Cette sève était ensuite concentrée soit par ébullition, soit par un processus de gel-dégel. Avec l’arrivée des colons français au 17ème siècle, les techniques de production du sirop d’érable se sont améliorées. Les Français ont introduit des pots en fer pour la cuisson de la sève, ce qui a facilité la production de sirop. Puis au fil du temps, les méthodes et la technologie ont évolué. Des tuyaux et des systèmes de vide sont souvent utilisés aujourd’hui pour optimiser la récolte de la sève. Les évaporateurs modernes ont également amélioré l’efficacité du processus de production.
Les peuples autochtones avaient découvert la valeur de la sève de l’érable à sucre, et des rituels comme la danse lors de l’entaillage étaient pratiqués pour favoriser la coulée.
L’exposition de la Maison des Peuples autochtones enrichit l’expérience avec des objets traditionnels, des textes de référence, et un film. Pour les Autochtones, la récolte de l’eau d’érable était essentielle, source d’énergie vitale. Les Abénakis et les Iroquoiens du Saint-Laurent, peuplant jadis la région, étaient des maîtres dans cet art où les regroupements étaient à l’honneur. Ces lieux sont devenus des cabanes à sucre, qui sont bien plus que des lieux de production de sirop d’érable. Elles représentent un héritage culturel, un point de rencontre communautaire, et une célébration des traditions qui se perpétuent de génération en génération.
Vous y apprendrez que bien avant l’arrivée des Européens, les Autochtones avaient découvert l’utilisation de la sève de l’érable à sucre. La danse au moment de l’entaillage avait le pouvoir, croyait-on, d’augmenter la coulée des érables. Des objets traditionnels, des textes de référence et un film agrémenteront votre visite.
La récolte de l’eau d’érable était pour les Premières Nations une activité importante: elle leur permettait d’emmagasiner leur source d’énergie favorite. Abénakis et Iroquoiens du Saint-Laurent, ayant tous à un moment ou l’autre de l’histoire peuplé la région, se sont adonnés à cette activité. Les repas sont les samedis et il faut réserver rapidement : https://maisonautochtone.com/
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