Selon les médias, au début du mois de décembre, cela sera la fin ce printemps après trois quarts de siècle d’existence, de l’édition canadienne du Reader’s Digest, et Sélection en français.
Comme tous les médias, la cause en est la baisse des revenus publicitaires, l’augmentation des coûts de production et d’expédition et les changements dans les habitudes des lecteurs pour justifier la fin du Reader’s Digest et de Sélection. Avec 4,5 millions de lecteurs chaque mois, Sélection se targuait d’être le magazine le plus lu au pays, selon ce que promeut la publication dans la présentation de son numéro de décembre et janvier 2024 dont notre équipe a eu une copie .
Dans les années 70, il y avait les atlas, les livres pratiques sur tout, dont tous les loisirs, les livres condensés et chaque mois la revue qui avait environ 250 pages de mémoire. Nos parents recevaient tout cela tous les mois, et tout le monde pouvait lire cette revue qui était ensuite partout dans la maison et les hôpitaux, les cliniques et partout partout partout. Il y avait aussi les grosses enveloppes de concours que nous avions tous les ans mais nous n’avons jamais rien gagné. La revue avait plus de 100 ans.
En 2017 nos collègues en parlaient sur ce lien : https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/medium-large/segments/entrevue/43528/readers-digest-70-ans-magazine#:~:text=Le%20fondateur%20du%20Reader’s%20Digest,valeurs%20de%20la%20droite%20am%C3%A9
Faut dire qu’il est bien mince depuis quelques années, le numéro de déc-janvier 2024 , c’est la couverture rouge de gauche, a tout juste un peu plus de 100 pages soit 104, et cela se détaille autour de 5$ la copie. C’est écrit Montréal mais selon nos sources tout est maintenant fait en Ontario.
La fin d’une époque, notre grand père nous disait que bien des gens apprenaient la lecture avec cela, car il y en avait partout .
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