Depuis juillet 2018, la situation s’envenime dans ce pays. En fait c’est depuis 1986 que cela ne va pas bien. Cela fait plus d’une décennie le tremblement et bien des choses ne sont pas reconstruites. Un ami qui en provient devait y retourner ce mois , il a tout annulé vu la crise sur place. Voici des livres sur ce pays pour comprendre un peu tout cela.
Notre équipe a eu des maisons dans l’île, un resto. Une amie journaliste y a enseigné bénévolement, nous sommes impliqués dans CRUDEM, un centre de formation, un centre hospitalier, vous chercherez sur leur site pour savoir ce que c’est. http://crudem.org/.Notre patriarche Roméo décédé depuis peu avait conduit un autocar vide de passagers et de bancs sauf 4 plein de livres, de meubles, jusqu’à Haïti, Montréal-Miami, puis un traversier cargo jusqu’à l’ïle. Il a passé des mois dans l’île. Depuis 1986, départ de Duvallier , rien ne va plus. Dans le temps , le tourisme fonctionnait, des milliers de québécois y passaient tous les hivers. J’en envoyais un peu partout. Janvier 1986, je partais pour Haiti, les troubles débutent. Élections de 1990, 52 morts. 2010, tremblement de terre, et ce n’est pas encore reconstruit. Tour à tour depuis les gouvernements détournent les fonds. Nous avons des amis, des collègues qui ont enseignés dans l’Ile. 6 millions d’Haïtiens, sur une population totale de 10,4 millions (soit 59 %), vivent sous le seuil de la pauvreté, fixé à 2.41 dollars par jour, et plus de 2,5 millions (24 %) sous le seuil de la pauvreté extrême (1.23 dollar par jour). Au Québec nous en avons environ 150,000 qui viennent de l’Ile. .
Haïti est aussi l’un des pays les plus inégalitaires de la planète, cela ne date pas d’hier. J’avais un ami , qui venait de l’île pendant mes années universitaires, il faisait partie des riches, il se promenait en voiture sport, avait un condo, ses parents avaient un maison à Miami, et une autre sur place. Je ne me souviens plus dans quoi ils étaient. Ma filleule, y a travaillé le gouvernement canadien l’avait envoyé aider au début du millénaire . Elle ne sortait jamais le soir sans escorte, elle passait ses journées de congé en R »D » . Un coopérant me disait que c’est un pays maudit.
Nous sommes retournés en Haïti, il y a environ une décennie, les gens qui nous ont fait faire le tour de bateau, avaient du linge de marque, et des montres qui valaient des centaines de dollars. Il y a de plus en plus de gens de ce pays ici et au Chili, et on ne peut pas les blâmer. Leur rhum Barbancourt par contre est un des meilleurs pour le prix, mais il est mal distribué ici. La ville préférée de nos coopérants et de notre équipe est toujours Cap Haitien avec ses noms de rue à la française, et sa citadelle d’autres aimaient mieux Jacmel, la capitale est trop chaotique et dangereuse .
Nous ne savons pas la vitesse de leur réponses car souvent le réseau a des ratés selon nos gens qui y vivent .La carte vient de ce site: https://www.axl.cefan.ulaval.ca/amsudant/haiti.htm
1er livre : Créole Blues
Le livre de Jean- Marc Beausoleil se place à mi-chemin entre les postures de l’auteur et du journaliste avec Créole Blues, recueil de témoignages et grand roman choral de la diaspora haïtienne. Les paroles recueillies lors de multiples entretiens avec des immigrants haïtiens de première générations – parmi lesquels on compte des intellectuels connus comme Frantz Voltaire, Stanley Péan mais aussi un boxeur, une infirmière passionnée, le premier policier noir de Montréal dont le nom de famille est Anglade – tissent une vaste fresque des Haïtiens au Québec . Ùne famille vivait au Lac Mégantic. Un ami a deux emplois pour s’en sortir avec sa pension alimentaire, il doit payer deux maisons. Et il y en a partout dans les hopîtaux et les centres du 3 âge, heureusement pour nous. Un éminent médeçin le Dr Fouron le père de Sophie vient de nous quitter pour les vignes éternelles, il aurait pu écrire sur lui et son destin. C’est le pays des rêves brisés et de l’argent qui passe on ne sait pas ou? 140 pages d’un collègue prof aux éditions Somme toute.
Un livre pour comprendre leur situation : http://www.editionssommetoute.com/
Le 2e est Nathan: Le portrait d’un américain qui y vit
Haïti, octobre 2019. À Pètavi, un village de pêcheurs au sud de l’île, Nathan, un panama sur la tête, un énième verre de rhum à la main, attend un journaliste qui arrive accompagné de Lola, une amie. « Encore une Blanche qui vient en Haïti sur le coup d’un fantasme humanitaire ou à la recherche d’exotisme… », pense le vieil anthropologue américain, amateur de jazz, qui vit sur l’île depuis presque un demi-siècle. Mais cette jeune femme a quelque chose en plus. Elle devine la grande richesse qui se cache derrière l’image de ce personnage atypique et controversé. Une amitié se développe entre eux et fait tomber un à un les murs que Nathan avait pris soin d’ériger pour oublier son passé. Nous remontons aux années 70, il semble avoir fait un pacte avec le vaudou pour guérir et survivre. On le suit sur plusieurs décennies. Il nous raconte même les débuts du pays, intéressant.
La vie quotidienne selon une autrice artiste multi- disciplinaire , Marie-Eve Nadeau , 218 pages aux éditions Mains Libres https://www.leslibraires.ca/livres/nathan-marie-eve-nadeau-9782925197300.html
3e livre : Haïti pour la vie est un récit d’un franc0-québécois en mission humanitaire.
Il est aussi chargé de cours avec la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke, c’est une invitation du directeur Dr Réjean Hébert qui le mena dans l’ile . Il y eut plusieurs missions depuis 2012 et le livre en est la fruit si on veut. Selon lui et le livre, c’est un désastre psychologique » qui sévit actuellement au pays. Si la pauvreté est visible à l’œil nu partout à Port-au-Prince, la peur, plus sournoise, fait elle aussi désormais partie du quotidien. . Beaucoup sursautent aux moindres bruits, font de l’insomnie. Les cas de stress post-traumatiques commencent à apparaître, surtout à cause de problèmes de deuils. » Toutefois, pas question de travailler en parallèle des Haïtiens. La délégation sherbrookoise est en effet la seule qui ait développé un partenariat avec le personnel de l’Hôpital de la Communauté haïtienne, bien que celle-ci hébergeait déjà plusieurs autres missions internationales. Sans barrière de langue ou presque, il est beaucoup plus facile d’établir un lien de confiance, admet le physiothérapeute Lionel Hugonnier l’auteur du livre . « Nous sommes arrivés avec une optique de travail différente. Nous leur avons dit : »Venez avec nous, nous allons travailler ensemble », a-t-il raconté. Il était important de faire un transfert de connaissances. »
L’équipe québécoise avait également organisé une clinique externe et ce, dans tous les sens du terme! La clinique de médecine familiale, située en plein air, a permis à deux médecins, quatre infirmières de la délégation et quatre étudiants résidents haïtiens de soigner plus de 1300 patients et d’administrer 1600 traitements. « Il s’agissait surtout d’assurer la continuité des soins. Les cas étaient surtout des maladies infectieuses, comme la malaria », Il y avait une unité mobile celle de la photo. Le livre raconte aussi en bref l’histoire de la région. Nous ne saurions dire comment de missions sont complétés dans la derniêre décennie. C’est une mission sur la photo.
Le livre a plein de photos, en noir et blanc, 140 pages aux éditions formatexte avec dédicace de l’auteur.
Le 4e est un roman graphique : Vieille Branche
Sous le soleil de la baie des Cayes, comme deux arbres aux racines profondes enroulés l’un sur l’autre, Jo et Popol partagent les joies et les rêveries de l’enfance. La vie les entraîne ensuite au Québec, coeur vibrant d’une nouvelle culture, où jailliront des amours et plein d’autres aventures. Attention ce n’est pas une bande dessinée , il y a des dessins, parfois cela fait un peu art naif comme dans le pays .
Cela débute en Haïti et cela continue ici, la famille est connue avec Sophie animatrice, Pascale était sur nos écrans cette semaine, médecin en soins palliatifs au centre multiservices de santé et de services sociaux de Sainte-Agathe. Sur 24-7.
Ici c’est Catherine la 3e fille qui écrit et c’est illustré par Pascal Blanchet. C’est sur la génération précédente : le père de Catherine Fouron, le Dr Jean-Claude Fouron, et son grand frère, Paul. C’est toute l’histoire au départ de leur île d’origine .
C’est un roman sur la famille et le voyage pour un monde meilleur ce que bien des gens de son pays ont fait. Toute notre équipe adore nous allons le conserver dans nos bureaux et souhaitons qu’en 2025 cela change pour ce pays.
Aux éditions La Bagnole , 12 ans et plus. Voici ce que dit leur site : Un roman lumineux et poétique, mariant mots et images, qui célèbre les liens fraternels et la puissance des souvenirs. Nous sommes d’accords. Un cadeau sous le sapin. https://www.leslibraires.ca/livres/vieille-branche-catherine-fouron-
Amélie Lacroix -Maccabée
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