Les romans sont souvent des cours de géographie et d’histoire tout comme le cinéma et bien des séries sur nos écrans. Voici un duo que le prof vous présente en faisant ses devoirs. Le duo parle du Québec et cela remonte dans le temps sur des milliers d’années.
Le 1er se passe dans notre grand Nord: Norferville
Géographiquement, nous revenons de la région, c’est un peu la vie de Fermont et de Schefferville. Deux coins isolés avec des milliers de travailleurs qui parfois dérapent, une série télé nous en parlait au début de la décennie. Cela se passe dans l’hiver, des moins 50 degrés et il fait noir 22 heures sur 24. Détective et criminologue à Lyon, Teddy Schaffran apprend que le corps de sa fille a été découvert dans une ville minière très isolée du Grand Nord québécois, Norferville.
Morgane a été sauvagement mutilée, abandonnée dans la neige non loin d’une réserve autochtone. Sans réfléchir, Teddy plaque tout pour se rendre sur place, bien décidé à comprendre ce qui s’est passé. Il devra prendre le train des Innus, celui de Sept Iles , notre billet disait billet de Montréal mais cela est plus compliqué que cela, il faut prendre le train pour Rimouski, traverser le fleuve et se rendre dans la ville de Sept Iles. Cette ville a des taxis qui servant plus plus pour la drogue que transporter des passagers selon un collaborateur qui y a vécu, nous avons pu vérifié le tout en plus . Pas de taxis pour plus de deux personnes. Sur place, Léonie Rock, une flic métisse, est mise sur l’affaire. Elle est alors contrainte de renouer avec cet endroit coupé de tout où elle est née et où, adolescente, trois inconnus l’ont violée. Un retour vers son enfer, alors que les températures frôlent les -20°C et plus . Ensemble, ces deux êtres éprouvés par la vie vont se démener pour trouver des réponses malgré l’inhospitalité de la nature et des hommes. Un monde d’abus et de détresse humaine surtout pour les innus, femmes en plus . Curieusement cela parle de caribous et c’est la fin de semaine du massacre si on veut. Tout est soigneusement documenté, la légende du Windigo et les lieux, il y a passé du temps, pour bien décrire le tout sans doute . Finalement ce que les deux vont découvrir au péril de leurs vies n’est pas reluisant. Cela parle aussi de la situation des premières nations et plus depuis des centaines d’années. Nous adorons l’auteur, qui a un duo gagnant depuis longtemps. Est ce le début d’un nouveau duo….C’est un livre pour gruger les heures de sommeil. Un cauchemar….
Franck Thilliez. Aux éditions Fleuve noir. https://www.leslibraires.ca/livres/norferville-franck-thilliez-9782265157798
Lectures complémentaires : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1319405/caribous-migration-catastrophe-hydro-quebec-archives
https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1146930/un-train-nomme-tshieutin
Pour en savoir plus sur le train , les caribous et le Windigo.Le 2e est Les Diseuses de Bonne Aventure
C’est plus relaxant, pas de crimes, enfin presque. Dans un petit village, deus femmes prétendent prédire l’avenir aux gens. Voici le résumé de la maison d’éditions. Port-aux-Esprits, 1960. En fait les esprits sont un jeu de mots. Cela veut dire que les navires étaient mal pris dans le coin. Dans la petite ville côtière, les destins des habitants s’entremêlent et s’affrontent. Bergerette Larose, vieille fille et fleuriste, est également cartomancienne à ses heures. Son alter ego, la flamboyante Mme Azur, prédit l’avenir en tirant aux cartes. Elle possède une belle réputation et une clientèle fidèle. Son amie Claire Gendron, vendeuse au magasin Continental, s’est aussi lancée dans les arts divinatoires, mais avec moins de succès. Toutes deux reçoivent la jeune Flora Duverger, secrétaire à la Ville, dotée d’une voix d’ange, qui rêve d’une carrière de chanteuse et qui souhaite échapper à son destin. Bientôt, l’équilibre de la communauté se voit chamboulé par l’arrivée inopinée d’un étranger qui s’immiscera dans la vie de ses habitants et qui causera, malgré lui, un véritable tourbillon dans leur existence bien tranquille.
Rivalités, espoirs déçus, amours secrets, mensonges et tromperies… Les diseuses de bonne aventure de Port-aux-Esprits se retrouveront au cœur de commérages et de spéculations de toutes sortes. Quel avenir les cartes leur réservent-elles alors que la tempête gronde? Notre équipe n’a jamais consulté ce genre de personnes. Mais cela remonte aux Mésopotamiens. La vie de village agrémentée avec les dires de ces dames.
Marjolaine Bouchard. Aux éditeurs réunis. La maison d’éditions a une promotion sur leur site : https://www.lesediteursreunis.com/shop/les-diseuses-de-bonne-aventure/
Pour en savoir plus sur le sujet depuis la nuit des temps : https://www.geneve.ch/themes/culture/bibliotheques/interroge/reponses/est-origine-des-diseuses-de-bonne-aventure-et-est-place-de-societe-de-nos-jours