jordi-savall-claudio-monteverdi-revolution

Traquen’Art est heureux d’accueillir, en première Nord- Américaine, Jordi Savall – Claudio Monteverdi Révolution, Les larmes et le feu des muses, pour deux représentations au Québec. Le public québécois adore le gambiste Jordi Savall pour sa curiosité inépuisable, sa musicalité exceptionnelle et son talent unique à relier les gens, les lieux et les époques à travers un répertoire captivant.

Claudio Monteverdi – Révolution
La Capella Reial de Catalunya et Hespèrion XXI
Les Larmes et le Feu des MusesJohn Dowland, Anthony Holborne, Samuel Scheidt, Jacomo de Gorzanis

– Dans ce programme, le maestro aux multiples talents et virtuose de la viole explore l’influence de Claudio Monteverdi – compositeur visionnaire, pionnier de l'opéra et théoricien musical brillant – à travers ses œuvres sacrées et profanes, ainsi que celles de John Dowland, Anthony Holborne, Samuel Scheidt et Jacomo de Garzanis. Cette saison marque également le 50e anniversaire de la création du prestigieux ensemble de musique ancienne de Savall, Hespèrion XXI, accompagné ici par les sublimes voix de La Capella Reial de Catalunya.
Programme
Œuvres de Claudio Monteverdi (1567-1643), John Dowland (1563-1626), Anthony Holborne
(1545-1602), Samuel Scheidt (1587-1654) et Jacomo de Garzanis (ca. 1520-1575/1579).
Billetterie

Notre chroniqueur y était hier 6 octobre, ce soir c’est
‣ Montréal – Maison symphonique – 7 octobre 2024 – 19 h 30
1600, rue St-Urbain
placedesarts.ca
514 842-2112 – 1 877 641-6040

Voici ce qu’il nous en dit : Le passage de Jordi Savall, de ses cinq chanteurs.ses de la Capella Reial de Catalunya ainsi que de ses cinq compagnons musiciens du prestigieux ensemble Hespèrion XXI a ravi un public, qui avouons-le, était gagné d’avance. En ce dimanche 6 octobre, le Palais Montcalm de Québec a fait presque salle comble pour accueillir ce maitre de la musique ancienne qu’est Jordi Savall. Ce concert au titre plutôt inusité Les Larmes et le Feu des Muses a donné une large place au vénérable Claudio Monteverdi (1567-1643). Un autre compositeur de cette même période, John Dowland, a occupé également un bel espace dans le programme musical.

Je fus ébahi autant par ces voix humaines – pure splendeur que d’entendre ces cinq voix d’hommes et de femmes couvrant tous les registres – que par les musiciens du célèbre groupe jouant sur instruments d’époque. Cette conjugaison lyrique et musicale nous a fait glisser vers l’esthétisme, et j’oserais presque dire l’abandon. Et que dire de Jordi Savall lui même, sa performance fut à la hauteur de sa réputation. Il fut tout a fait remarquable notamment lors de la dernière pièce en rappel, avec son instrument appelé dessus de viole. Ce fut tout simplement sublime de l’entendre et le voir jouer une pièce dansante dédiée à la Vierge Marie. Tout au long du concert, le public a baigné dans une ambiance presque mystique car empreinte d’émotions douces et apaisantes. En conclusion, celui-ci a toutefois laisser éclater sa joie et son émerveillement par des applaudissements à tout rompre, lesquelles ont duré de longues minutes. Oui, Jordi Savall a raison, et je le cite: « Laissons parler la musique plutôt que les armes »…

Sylvain Tremblay et Jean -Robert Dupont.

Photo de David-Ignaszewski-