Notre paternel a débuté ses voyages en Floride en 1944, il est parti pour les vignes éternelles mais notre patriarche de 86 ans elle y est de nouveau pour 3 semaines. La Floride attire les québécois depuis presque un siècle, au début élémentaire cela n’avait rien de touristique.
C’était pour y travailler pour faire ce qui deviendra finalement touristique. Le gouvernement voulait faire travailler les gens et canaliser les marais. La région de Surfside sera la première Floribec après la seconde guerre. Selon le site en référence, après la Seconde Guerre mondiale, on comptait 67 000 familles canadiennes-françaises et franco-américaines dans l’État de la Floride. Ces nouveaux résidents permanents de Surfside, de North Miami ainsi que de Sunny Isles trouvent du travail en tourisme après les canaux.
Les années 60 virent des québécois ouvrir des hôtels et de plus en plus de québécois y vont, notre paternel séjournait au Monaco dans cette décennie. Nous recevions dans les années 70 des cartes postales comme celle de la photo.
Par ailleurs, l’industrie du tourisme s’est développée rapidement en Floride avec l’apparition des gros porteurs aériens, la construction du système d’autoroutes aux États-Unis et le déplacement du Nord vers le Sud du pouvoir économique et politique du pays qui amorçait une croissance phénoménale des villes du Sun Belt, dont Miami. Miami Beach et ses banlieues voisines de Surfside et Sunny Isles sont devenus les centres balnéaires privilégiés des Québécois. Les Floribécois y ont vu leur intérêt et ont commencé à y faire des affaires s’adressant, pour l’essentiel, aux touristes québécois. Les entrepreneurs construisirent des motels, des restaurants, des bars, des dépann
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