Ma grand -mère me disait comme dit Boucar, que les routes avaient de plus en plus d’automobiles, elle est partie pour un monde meilleur il y a 4 décennies, elle n’en reviendrait pas de voir cela en 2024. Cela fait un siècle qu’on a eu si on veut notre premier code de la route. Voici un livre qui en parle. La thèse d’un historien de 2013 revampée. Automobiles, autobus, camions, camionnettes, motocyclettes… la région de Québec s’est construite, particulièrement depuis la disparition du tramway en 1948, autour des véhicules à moteur et du système permettant leur déploiement: l’automobilisme.
En ce début de XXIe siècle, où il est question du retour du tramway, de réduire la place des véhicules motorisés dans la ville, du changement de pratiques de mobilité face au réchauffement climatique et du déclin du pétrole, cette étude historique a pour ambition de recontextualiser l’essor de l’automobilisme. Il s’agit de comprendre comment les véhicules à moteur ont conquis les Québécois, de quelle manière s’est développé le réseau routier et d’appréhender les enjeux économiques et culturels qui y sont associés.
Car parler d’automobilisme à Québec et au Québec, n’est-ce pas parler de la société québécoise avant tout? Les québécois s’endettent pour deux raisons leur auto et leur maison, souvent les deux ne suivent pas leurs revenus , certains payent toute la vie les deux. Un ouvrage fascinant sur l’évolution de la mécanisation et de nos transports au Québec. La premier route importante partait de Montréal pour Ste Rose. Il y a aussi un texte sur les braves des premières années, 11 crevaisons entre Québec et Montréal et il fallait les réparer soi même. On n’a pas le temps final pour le trajet. –
Étienne Faugier,
La photo vient de la chronique sur le salon de l’auto de 1930 : https://grandquebec.com/nouvelles-quebec/salon-auto-montreal-1930/
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