Ces derniers mois, une nouvelle inquiétante a capté l’attention des médias : le Québec est devenu l’endroit qui demande le plus fréquemment l’aide médicale à mourir (AMM). Cette réalité suscite des interrogations légitimes.
En effet, le Québec est devenue rapidement le champion mondial de l’AMM, représentant environ 7 % des décès, soit au moins deux fois plus qu’ailleurs au Canada. Alors que le mois dédié à la commémoration de nos défunts approche, il est essentiel de prendre un moment de réflexion collective en tant que société.
Examinons brièvement l’histoire. Conformément aux informations du gouvernement, au Québec, le critère de fin de vie établi par la Loi concernant les soins de fin de vie n’est plus en vigueur depuis le 12 mars 2020, suite au jugement Baudouin de la Cour supérieure du Québec. Au Canada, le 17 mars 2021, des modifications au Code criminel ont été mises en place, modifiant les mesures de sauvegarde existantes pour les personnes admissibles dont la mort naturelle est raisonnablement prévisible.
Il convient de noter que le Code criminel prévoit deux voies d’admissibilité à l’aide médicale à mourir : l’une pour les personnes dont la mort naturelle est raisonnablement prévisible et l’autre pour celles dont la mort naturelle n’est pas raisonnablement prévisible. La Loi concernant les soins de fin de vie vise à encadrer les soins palliatifs et l’aide médicale à mourir.
Les situations en fin de vie peuvent être déchirantes. Malgré la qualité des soins et du soutien offerts aux personnes en fin de vie, il se peut que, pour une minorité d’entre elles, les soins palliatifs ne parviennent pas à soulager certaines souffrances de manière satisfaisante. Dans de tels cas, la Loi concernant les soins de fin de vie offre une option supplémentaire aux personnes pour qui toutes les autres options thérapeutiques, curatives et palliatives, ont été jugées insatisfaisantes et qui préféreraient mettre fin à leurs souffrances.
Il est primordial d’éviter tout dérapage et de prendre en compte la singularité de chaque situation. Il s’agit d’une histoire en constante évolution. Au cours des cinq dernières années, cette question a touché notre famille. L’aide médicale à mourir implique l’administration de médicaments par un médecin à la demande d’une personne, dans le but de soulager ses souffrances en provoquant son décès. Ce service est accessible dans l’ensemble des établissements de santé et de services.
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