Depuis une semaine, nous avons vu deux livres sur le sujet, un sur les Acadiens en Martinique et un sur la déportation et un retour en Acadie en partance de Nantes et de la Rochelle. Les deux œuvres sont de la fiction le tout avec des faits historiques, le nom Leblanc est partout , nous avons des collaborateurs qui ont ce nom de famille c’est un peu comme les Tremblay autour du lac.
Cela fait justement 420 ans cette année que les Acadiens arrivent en 1604 dans ce qui deviendra Port Royal sur la baie de Fundy. Avec leurs amis et alliés les Mi’kmaq, ils se sentent en sécurité, mais en 1713, la souveraineté sur leurs terres passe aux mains de la Grande-Bretagne.
Au milieu du siècle, selon le prof d’histoire retraité que je suis, un gouverneur dérape, il en enferme et donne l’ordre d’en déporter. Certains étaient partis, mais la plupart étaient en place, selon nos sources, on veut prendre les terres pour y implanter des anglais. Dans les faits plus de 10, 000 Acadiens seront sur des navires et prennent la route du sud, chez nos voisins, Caroline du Sud, la Géorgie, Virginie et Pennsylvanie. Certains se rendront en Louisiane et seront les ancêtres de Zachary Richard et d’autres. Après 1764, leurs premiers propriétaires sont finalement autorisés à revenir. Ils s’installent loin de leurs anciennes demeures, soit autour de la baie Sainte-Marie, à Chéticamp, au Cap-Breton, sur l’Île-du-Prince-Édouard ou dans le nord et l’est de ce qui est aujourd’hui le Nouveau-Brunswick. Le livre dont nous parlons se déroule sur deux époques, deux voyages si on veut , la déportation et un retour .
France, 1784. L’Exilée d’Acadie
Voici le 4e de couverture : Au mépris de tous les périls, Augustine LeBlanc s’apprête à franchir les mers pour rejoindre sa terre natale, sa belle Acadie. La jeune veuve, maman de deux garçons, espère y revoir, peut-être, un membre de sa famille disloquée. C’est là qu’ils s’étaient donné rendez-vous s’ils échappaient à la mort… Elle n’avait que dix ans lorsque ses proches et elle ont été déportés par les Britanniques au cours du Grand Dérangement. Un exil forcé, par bateaux, dans des conditions inhumaines. Une traversée en enfer, à la merci des intempéries. Quatre mois d’horreur qu’elle ne parvient toujours pas à oublier.
Près de trente ans plus tard, Augustine quitte sa campagne afin de réaliser le vœu de sa défunte mère: répandre dans le cimetière de Grand-Pré, son ancien village, une poignée des terres sur lesquelles ont vécu les générations de LeBlanc, de France et d’Acadie. Pour qu’elles soient réunies à jamais.
Lu en deux jours, passionnant, bien écrit, et cela devrait être dans toutes les bibliothèques pour les 12 ans et plus. Notre équipe connaît bien Nantes et le Rochelle, tout comme toute l’Acadie, nos deux filles en reviennent tout juste en plus.
Nicole Provence a publié plusieurs romans historiques, dont Une promesse si fragile et L’impossible aveu. Elle raconte ici, avec sa prose empreinte de tendresse, les affres du déracinement, mais aussi les lueurs dansantes de l’espoir. Cela nous relate la traversée, longue et pénible, la vie des gens, qui souvent devait un peu être hors la loi, pour survivre, tout cela est historique, elle se retrouve autour de Caraquet, et nous connaissons bien les sites.
Passez voir leur site, pour commander: Aux éditions JCL : https://www.editionsjcl.com/boutique/lexilee-dacadie/
sinon chez vos libraires:
La carte est de Jacques Leclerc. Il y a même des vidéos sur le web sur le sujet.
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