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Les écocentres : entre récupération et gaspillage

Un écocentre est un site dédié à la récupération et au réemploi des matières résiduelles, permettant de détourner un maximum de déchets des sites d’enfouissement. Théoriquement, ils ont pour mission de trier, recycler et redistribuer les objets en bon état. Pourtant, la réalité est contrastée.

Dans certaines régions, comme à Orford, le réemploi semble absent : un employé a confirmé qu’il était impossible de récupérer quoi que ce soit, tout étant directement envoyé au dépotoir, sauf quelques matières spécifiques comme le verre. À l’inverse, d’autres écocentres, comme ceux de la MRC de La Rivière-du-Nord, s’organisent pour maximiser le réemploi. Ils revendent rapidement la plupart des objets récupérés, limitant ainsi les pertes et offrant une deuxième vie à de nombreux articles.

Avec les inondations, la situation se complique. Tous les objets contaminés par l’eau stagnante doivent être éliminés, ce qui entraîne une surcharge des écocentres et une augmentation significative des déchets destinés à l’enfouissement.

Les écocentres de la MRC de La Rivière-du-Nord : un modèle à suivre

Contrairement à d’autres centres où tout finit dans des conteneurs de déchets, les écocentres de la MRC de La Rivière-du-Nord illustrent bien l’importance du réemploi. Lors d’une visite récente, il était possible d’y trouver une étonnante variété d’objets : bijoux, bibelots, vieux disques, livres, jeux pour enfants, outils, vaisselle, luminaires… autant de trésors qui auraient pu finir à la décharge mais qui, grâce à un tri rigoureux, sont proposés à prix modique aux visiteurs.

Selon leur dépliant, ces écocentres figurent parmi les plus grands centres de réemploi du Québec. Leur mission est claire : donner une seconde vie aux objets au lieu de les envoyer au rebut.

Les objets récupérés sont triés avec soin :

  • Les outils et articles de quincaillerie peuvent être remis en circulation au lieu d’être envoyés à la ferraille.
  • Les appareils électroniques sont testés et, s’ils fonctionnent, mis en vente ; sinon, ils sont recyclés via l’organisme ARPE-Québec, spécialisé dans la gestion des déchets électroniques.
  • Les livres, proposés à seulement 0,50$ peu importe le format, trouvent souvent de nouveaux lecteurs.
  • Certains articles plus rares, comme des chaloupes, peuvent même être disponibles selon les arrivages.

Il est à noter que les vêtements ne sont pas acceptés dans ces écocentres mais sont redirigés vers d’autres organismes spécialisés dans le don et la redistribution.

Pourquoi privilégier le réemploi avant de jeter ?

En période de catastrophe, la gestion des déchets devient un enjeu environnemental et logistique majeur. Trop souvent, des objets encore fonctionnels ou réparables sont envoyés en masse vers l’enfouissement, aggravant la crise écologique et remplissant inutilement les sites de gestion des déchets. Avant de jeter, il est essentiel de réfléchir à l’option du réemploi.

Les écocentres bien organisés permettent non seulement de réduire l’impact environnemental, mais aussi d’aider les familles en difficulté en proposant des articles de seconde main à faible coût. Un simple geste, comme déposer un objet en bon état au lieu de l’envoyer directement aux ordures, peut faire toute la différence.

Conclusion : un modèle à améliorer pour mieux gérer les crises

Si certains écocentres excellent dans la valorisation des objets récupérés, d’autres fonctionnent encore sur un modèle de gestion inefficace, où le gaspillage prédomine. L’exemple de la MRC de La Rivière-du-Nord montre qu’avec une meilleure organisation et une volonté de réemploi, il est possible de transformer nos déchets en ressources.

Alors que le Québec fait face aux conséquences des inondations, il devient crucial de repenser nos méthodes de gestion des déchets. Encourager le réemploi, améliorer les infrastructures des écocentres et sensibiliser le public aux alternatives au gaspillage sont des solutions concrètes qui peuvent limiter l’impact écologique tout en favorisant l’entraide et la solidarité.

La prochaine fois que vous ferez du ménage ou que vous devrez vous débarrasser d’un objet, pensez à son potentiel seconde vie. Un simple passage à l’écocentre peut faire toute la différence.

 

 

 

 

 

 

 

Les Éco-centres  pour que les gens passent porter leurs débris et leurs effets qui ne sont plus utiles suite aux inondations. Laval a eu près de 7,000 maisons qui ont été sinistrés, Rosemère autour de 500. Pour le Québec entier, nous ne le saurons sans doute jamais, bien des gens se débrouillent sans demander, c’est trop compliqué.

Un écocentre est un site de réemploi et de récupération des matières résiduelles. Certains ne semblent pas faire de ré-emploi, enfin pas de tout. Lors d’un passage a Orford, un employé nous a dit qu’on ne pouvait rien prendre, tout semble jeté sauf les bouteilles, tandis que d’autres revendent tout presque instantanément. Presque pas de perte. Pour plusieurs tout est jeté dans un container et part plein pour un centre de déchets,  pas de récupération. Dans tous les cas, on y reçoit, entre autres, des résidus refusés lors de la collecte des ordures ménagères . pneus, matelas, etc. Avec les inondations tout est accepté et tout déborde car tout cela est contaminé.

Les Éco-Centres de la MRC Rivière du nord 

Nous venons d’y passer 2-3 heures cette fin de semaine, il y a de tout, bijoux, bibelots, vieux disques, livres, jeux pour enfants, outils, vaisselles, luminaires : les écocentres de la MRC de La Rivière-du-Nord regorgent de véritables trésors. En faisant votre ménage de l’automne , avant de jeter, pensez au réemploi.

Leur dépliant le dit, ils sont un des plus gros centres de réemploi au Québec. Donner une deuxième vie à un objet, c’est important dans notre mission. Un vieux coffre d’outils que l’on utilise plus, peut servir à une autre personne. Au lieu de juste l’envoyer au métal, ça peut servir à nouveau.  IL sont aussi de vieux livres, aucun vêtement tout est remis ailleurs. Mais on peut y trouver des chaloupes parfois..  On trouve une section des appareils électroniques. Ils sont tous vérifiés et s’ils peuvent être réutilisés, ils sont mis sur les tablettes. Sinon, ils sont redirigés vers le métal. S’il s’agit d’appareils comme des télévisions, radios, ordinateurs, ils sont envoyés vers l’organisme ARPE-Québec qui s’occupent des Serpuariens.

Chaque appareil est vérifié et testé et on conserve ce qui est bon : le bois, le métal, les meubles. Quand on arrive à l’écocentre, on nous dirige vers la station appropriée pour déposer nos choses.

Les livres sont 0,50$ peu importe le format, les choses sans prix auront un bon prix nous dit la gérante, moins de 2$ .

Rejoignez-nous le 21 septembre 2024, dès 9h30, pour leur  encan annuel au garage de l’Écocentre. Les portes ouvrent à partir de 9h pour vous permettre de jeter un regard sur les articles et les lots au besoin.  

 

 

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