L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a publié les résultats d’une enquête inédite menée par Maude Pugliese, titulaire de la nouvelle Chaire de recherche du Canada en expériences financières des familles et inégalités de patrimoine. L’étude met en lumière des inégalités significatives entre hommes et femmes, non seulement au niveau salarial, mais également en termes de patrimoine individuel.
I. Des inégalités significatives :
L’enquête, réalisée auprès de 4800 répondants, révèle des inégalités significatives au niveau des actifs nets entre hommes et femmes. Selon les conclusions de l’INRS, le patrimoine net moyen des hommes au Québec est estimé à être 30 % plus élevé que celui des femmes dans la population adulte générale.
II. Écart accentué en couple :
L’écart de patrimoine entre hommes et femmes atteint des proportions plus marquées chez les personnes en couple. Dans les unions libres, le patrimoine des hommes serait 80 % plus élevé que celui des femmes, s’établissant à 271 955 $ contre 151 895 $. Ces écarts dépassent largement les différences salariales actuellement observées au Québec.
III. Une nouvelle chaire de recherche :
La professeure Pugliese souligne l’importance de mieux comprendre ces inégalités en matière de patrimoine individuel et familial. La Chaire de recherche du Canada en expériences financières des familles et inégalités de patrimoine a été lancée pour explorer ces disparités de manière familiale, intergénérationnelle et intersectorielle, mettant particulièrement l’accent sur les écarts de genre.
IV. Enjeux importants :
Les écarts de patrimoine entre hommes et femmes révélés par cette enquête soulignent des enjeux importants dépassant les disparités salariales. Comprendre ces dynamiques devient essentiel pour élaborer des politiques visant à réduire ces inégalités et promouvoir l’équité financière entre les genres.
L’enquête de l’INRS met en évidence une réalité souvent négligée des inégalités hommes-femmes, démontrant que l’écart de patrimoine constitue une facette cruciale de cette problématique. La nouvelle Chaire de recherche fournira un cadre essentiel pour approfondir la compréhension de ces inégalités et contribuer à l’élaboration de solutions visant à les atténuer.
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