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Les vêtements signés Trump : De l‘exploitation humaine

Une collaboratrice récemment revenue des États-Unis nous a offert un cadeau pour le moins intrigant : une belle chemise de ville signée Donald J. Trump Signature. Ce simple vêtement est rapidement devenu un sujet de discussion et de réflexion, car derrière la marque se cache une réalité sombre. Trump, fidèle à son image, semble prêt à tout pour générer des profits, y compris exploiter la misère humaine.

Un rapport lu sur un site révèle que ces chemises seraient fabriquées en Amérique latine dans des conditions assimilables à de l’esclavage moderne. Voici un résumé de ce rapport : dans une usine suffocante, où la température intérieure dépasse les 37 degrés Celsius, des ouvriers et ouvrières passent leurs journées courbés sur des machines à coudre. Ils limitent leur consommation d’eau pour éviter de perdre du temps en pauses toilettes, de peur de manquer leurs quotas et de voir leur maigre salaire amputé. Selon une ancienne employée, la confection des chemises de la marque Donald Trump faisait partie de leur quotidien.

Depuis des années, l’empereur Trump s’appuie sur une main-d’œuvre à bas coût dans des usines situées à l’étranger pour produire les vêtements de sa gamme masculine – costumes, chemises et cravates – vendus sous la marque Trump sur des plateformes comme Amazon, mais boudés par les magasins physiques. Ce recours à la sous-traitance remonte à 2004, avec le géant textile Phillips-Van Heusen Corporation (PVH), qui, à son tour, externalisait une partie de la production à Protexsa, une entreprise hondurienne appartenant à l’une des familles les plus riches du pays. Protexsa a la réputation de maintenir des conditions de travail particulièrement rudes, même dans un pays où l’exploitation des travailleurs est monnaie courante.

Une ancienne ouvrière, licenciée sans explication en décembre dernier après avoir travaillé à l’usine depuis 2009, témoigne : « Vous êtes esclave des objectifs de production. » Elle gagnait environ 61 dollars par semaine, auxquels s’ajoutait un bonus de 8 dollars si les quotas étaient atteints, ce qui était rare. Cela équivalait à environ 1,60 dollar de l’heure, un salaire qui lui a laissé des séquelles physiques, notamment une douleur chronique à l’épaule droite à force de se pencher sur une machine à coudre.

Quant à nous, cette chemise, achetée neuve dans un marché aux puces de Floride pour l’équivalent de 5 dollars canadiens, est sans doute un retour ou un article volé d’Amazon – difficile à dire. Mais une chose est certaine : cette réalité devait être dénoncée.

Pour en savoir davantage, de nombreux reportages disponibles sur le web, dans plusieurs langues, détaillent ces pratiques qui le dénoncent. Cherchez, lisez, et tirez vos propres conclusions. Mais il ne faut surtout pas encourager cet exploitation.

MAIS COMMENT ?  Nous avons un pouvoir de citoyen en cessant d’encourager ces géants, en n’achetant plus d’eux malgré le fait que ce soit moins cher. Plus facile à dire qu’à faire, dans les conditions économiques fragilisées que nous vivons. Mais c’est peut-être cela qui va nous sauver  de leur emprise en fin de compte, non à court terme, mais à moyen et long terme. C’est un choix de société.

 

 

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