La représentante spéciale de l’ONU sur les violences sexuelles lors des conflits, Pramilla Patten, a souligné une tendance « très perturbante » liée à l’utilisation de cette « arme de guerre invisible, bon marché et efficace ». Son rapport pour l’année 2022 dévoile une réalité troublante, confirmant que les violences sexuelles persistent comme tactique de torture, de terrorisme et de répression politique.
I. Une arme de guerre invisible :
Patten a mis en lumière le caractère « invisible » de cette arme de guerre, soulignant comment elle est utilisée de manière délibérée pour infliger des souffrances, semer la terreur et réprimer des populations. Malgré les avancées légales, les tendances actuelles, telles qu’indiquées dans le rapport de 2023, montrent une continuité dans l’utilisation de ces tactiques.
II. Missions de la représentante de l’ONU :
Au cours de l’année précédente, Pramilla Patten a effectué des missions dans des zones de conflit telles que l’Ukraine, la Colombie, la République démocratique du Congo, la République centrafricaine et le Soudan du Sud. Ces missions ont permis de documenter et de comprendre l’ampleur des violences sexuelles perpétrées pendant les conflits.
III. Enquête en Israël :
La représentante spéciale se rendra en Israël pour enquêter sur les accusations de violences sexuelles liées à l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas. Cette attaque a suscité des critiques quant à la réaction initiale des Nations unies face aux viols et violences sexuelles présumés.
IV. Bilan de l’attaque du 7 Octobre :
L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort d’environ 1140 personnes, principalement des civils. Environ 250 personnes ont été enlevées, déclenchant une vaste opération militaire israélienne qui a conduit à la mort de 25 700 Palestiniens, en majorité des femmes, des enfants et des adolescents.
V. Colloque sur les violences sexuelles :
Pramilla Patten a participé à un colloque organisé par l’Université Côte d’Azur et Bibliothèques sans Frontières (BSF). Cette ONG, en partenariat avec l’ONU, intervient auprès de populations isolées, mettant en lumière l’importance de l’accompagnement des femmes victimes de violences sexuelles dans les zones de conflit.
La dénonciation par l’ONU de cette tendance inquiétante souligne la nécessité d’une action continue pour mettre fin à l’utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre. Les missions sur le terrain et les enquêtes, telles que celle prévue en Israël, sont cruciales pour documenter les abus et traduire les responsables en justice. L’engagement envers la protection des droits humains, en particulier des femmes en temps de conflit, reste une priorité.
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