Notre équipe a enseigné sur tous les niveaux, dont le secondaire. Désolé un peu du délai mais janvier a été occupé, toutes les générations doivent voir cette série d’autant plus qu’un est de notre ancien collège. Depuis jeudi le 11 janvier, Télé-Québec propose une expérience humaine sans précédent où des adolescents et adolescentes se confient sans filtre sur leurs rêves, leurs passions et leurs défis.
Être ado, c’est le pari de suivre pendant cinq ans dix jeunes issus de différentes régions du Québec, vivant en ville, en banlieue ou sur une ferme. Ces dix enfants deviendront sous nos yeux des adolescents. Sans se connaître, sans jamais se rencontrer, ils quittent l’enfance simultanément et découvrent leur adolescence. Le dénominateur commun? Ils entrent tous à l’école secondaire en même temps. Le but? Leur donner la parole, les écouter. Sans commenter, sans juger.
Ils s’appellent Andreh, Ashley, Benjamin, Émy, Jean-Émilien, Loïc, Noah, Mika, Rachel-Andrée et Victoria. L’adolescence est un passage inoubliable pour tout le monde. Entre douze et dix-sept ans, les changements physiques abondent et étonnent, les connaissances se multiplient, la personnalité se précise et les expériences de vie forgent, confrontent, écorchent. La série documentaire, qui compte 150 jours de tournage entre août 2018 et juin 2023, offre cet accès privilégié à dix jeunes différents, attachants et que l’on verra se transformer sous nos yeux au fil des douze épisodes d’une heure. Une idée de KO-TV.
Pour Andreh, immigrant d’origine syrienne, l’adaptation est difficile. Son pays d’origine lui manque. Les diplômes de ses parents n’étant pas reconnus au Québec, toute la famille est aux études.
Ashley est arrivée au Québec en 2018, à l’âge de 12 ans. Elle fréquente une classe d’immersion à Montréal-Nord et doit se familiariser avec le français écrit, car au Rwanda, ses études se déroulaient en anglais. Son plus grand rêve? Réunir sa famille puisque son père est resté au Rwanda.
Émy, l’aînée d’une fratrie de quatre enfants, est passionnée de judo. Tout comme l’était sa cousine, qui est malheureusement décédée à l’âge de 16 ans.
Jean-Émilien vit à Mashteuiatsh, une communauté autochtone du Lac-Saint-Jean. Il craint l’intimidation. Son objectif : être le premier de sa famille à compléter son secondaire.
Loïc vit son rêve : évoluer en sport-études hockey pour atteindre le plus haut niveau possible.
Pour Mika, diabétique de type 1, l’entrée au secondaire rime avec amis et autonomie. Il sait déjà qu’il devra apprendre à faire des choix et éviter les excès pour ne pas mettre sa santé en péril.
Rachel-Andrée vit à Alma avec sa mère. N’ayant aucun contact avec son père biologique, son grand-père est une figure paternelle importante pour elle.
Victoria est née sur une ferme. À douze ans, elle veille seule sur des dizaines de chevrettes. L’entrée au secondaire est une source d’appréhension : elle craint le jugement des autres, particulièrement de ceux qui habitent en ville.
Finalement, Benjamin et Noah, deux amis d’enfance, ne fréquentent pas la même école secondaire. Les parents de Benjamin sont séparés, mais s’entendent bien alors que Noah a très peu de contact avec son père depuis la séparation de ses parents. Il ne l’a pas revu depuis des années. Devinez lequel est notre ancien, indice Rosemère. Ils sont mineurs, mais le passage qui les attend est majeur. Un regard sensible, ouvert, compréhensif et bienveillant sur des ados qui traversent une des périodes les plus tumultueuses de leur vie. Tous étaient chez Guy A. pour lancer l’émission. Vous les verrez de 12 ans et jusqu’au bal, enfin presque. Toutes les générations devraient voir ensemble la série.
À la télé les jeudis à 20 h | En rediffusion les dimanches à 16 h-Aussi offerte sur video.telequebec.tv et sur l’appli Télé-Québec
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