Durant la première période, son écriture est inspirée par les compositeurs de la Seconde école de Vienne et en particulier par Schoenberg avec lequel il étudie à Vienne. Ses œuvres sont alors dodécaphoniques, atonales ou sérielles. Au cours de la deuxième période, il vit une grave crise existentielle et cesse de composer pendant quelques années. Lorsqu’il reprend enfin l’écriture, il se concentre sur la monodie. Les mélodies cèdent leur place en faveur de jeux de timbres, désormais le centre des préoccupations musicales de Scelsi.
L’album comprend également son œuvre la plus controversée, son Trio à cordes de 1958 en quatre mouvements et chacun d’eux est centré sur une seule note. La simplicité rythmique lui permet de concentrer son écriture sur les couleurs et les textures.
Disons que c’est assez particulier, selon notre chroniqueur comme vous pouvez voir dans la description. Ce n’est pas pour tout le monde. Voici un lien pour écouter un extrait :www.youtube.com/watch?v=N5VN1AljPrs
Le quatuor, que nous aimons bien et suivons depuis des décennies, vient de terminer sa saison dont nous vous parlions dans cette chronique : www.citeboomers.com/molinari-27e-sasions/
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