Toutes les générations ont des problèmes de santé mentale . Depuis la pandémie pandémie cela ne va pas mieux, le tout s’aggrave . L’équilibre mental est de plus en plus précaire pour certains groupes surtout des jeunes . La semaine qui débute le 6 sera la semaine nationale de la santé mentale.
- Le stress, l’anxiété et la solitude atteignent des niveaux inquiétants au Canada, une situation aggravée par les inégalités sociales, la crise de l’abordabilité, les clivages politiques et les préoccupations persistantes à l’égard des changements climatiques. Considérant les nombreux bienfaits de la compassion pour la santé mentale, lancer un appel à la gentillesse est plus pertinent que jamais dans ce contexte.
- Inévitablement ponctuée de difficultés, de deuils et de défis, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Qui plus est, nous faisons actuellement face à des niveaux inquiétants de stress, d’anxiété et de solitude1, une situation aggravée par les inégalités sociales, une crise de l’abordabilité et des préoccupations persistantes à l’égard des changements climatiques.
- Dans ces circonstances difficiles, il est facile d’oublier que la gentillesse, aussi bien que la souffrance, fait partie de la nature humaine. Elle joue par ailleurs un rôle crucial dans la lutte contre les inégalités qui alimentent la souffrance.
- Dans la dernière décennie, les études démontrant les nombreux bienfaits de la compassion pour la santé mentale se sont multipliées, ce qui a donné lieu à de nouvelles approches thérapeutiques, notamment la thérapie fondée sur la compassion (TFC)2.
- La compassion fait partie de notre identité. L’être humain est ainsi fait qu’il ne reste pas indifférent au sort des autres. En reconnaissant notre humanité commune, nous favorisons l’émergence de relations significatives3.
- En période d’adversité, la compassion agit comme un catalyseur pour éliminer les obstacles et favoriser l’apaisement collectif4.
Qu’est-ce que la compassion?
2. Compatir, c’est aller à la rencontre de la souffrance, la sienne ou celle des autres, avec gentillesse5.
- La compassion est une réaction émotionnelle vis-à-vis des difficultés d’autres personnes et qui s’accompagne du désir authentique de contribuer à alléger leurs souffrances6.
- Il ne s’agit pas de promouvoir la souffrance ou la positivité à tout prix. La compassion consiste plutôt à reconnaître que la souffrance est inévitable et à y répondre avec bienveillance7.
- Le mot compassion signifie littéralement « souffrir ensemble », ce qui implique une expérience fondamentalement commune de la souffrance8.
- On distingue trois formes de compassion9 :
- La compassion qui va de soi vers les autres – quand on offre des soins et du soutien à une personne qui souffre;
- La compassion qui va des autres vers soi – quand on souffre et qu’on reçoit des soins et du soutien d’une autre personne;
- La compassion envers soi-même – quand on souffre et qu’on s’engage dans une pratique d’autosoins et d’autocompassion.
Quels sont les bienfaits de la compassion?
3. Pratiquer la compassion et l’autocompassion améliore la santé mentale.
- Pour la santé mentale, les bienfaits de la compassion (de soi vers les autres et des autres vers soi) sont multiples : le lien entre l’apaisement et la compassion est manifeste.
- On a démontré que la compassion :
- augmente le sentiment de bonheur10;
- réconforte et calme11;
- augmente le sentiment de proximité et de confiance12;
- améliore la résilience émotionnelle13;
- soulage la depression14;
- réduit le stress,15 l’anxiété et la solitude16;
- nourrit un sentiment de sens et d’épanouissement17.
- Contrairement à la croyance populaire entourant la « fatigue de compassion », de récents travaux de recherche montrent que la compassion n’est pas fatigante en soi18. Quand on utilise ce terme, on détourne l’attention des facteurs de stress professionnels et systémiques sur lesquels on pourrait agir et qui affectent particulièrement les soignantes et les soignants.
- La compassion est un cadeau inestimable que nous pouvons offrir sans compter, et qui peut même protéger de la détresse émotionnelle19 et renforcer la résilience20.
- Les personnes soignantes qui pratiquent l’autocompassion sont mieux protégées contre l’épuisement et se sentent davantage satisfaites de leur rôle21.
- La résilience et la rétention du personnel, ainsi que la santé organisationnelle globale, s’améliorent dans les milieux de travail où la compassion est présente22.
- Encourager la pratique de la compassion en milieu éducatif réduit la détresse psychologique et le stress des enfants et des jeunes en plus d’améliorer leurs relations et leur capacité de régulation émotionnelle23.
- Les membres du corps enseignant qui pratiquent l’auto-compassion indiquent qu’il s’agit d’une stratégie efficace pour atténuer le stress et renforcer la résilience24.
Le monde ne va pas bien, et les médias rapportent des drames dans les faits divers qui pourraient peut-être parfois être évités. Nous en avions parlé au début de l’année : https://citeboomers.com/la-pandemie-et-notre-sante-mentale-en-ligne/
La photo vient de ce site qui peut vous aider : https://www.conseiller.ca/pme/nouvelles-pme/5-facons-de-sattaquer-aux-troubles-de-sante-mentale/
Ajouter un commentaire