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Petite histoire du pourboire et combien laisser ?

Petite histoire du pourboire et combien laisser ?

Devrais-je laisser un pourboire? Pour qui ? Quand, si oui, combien? Et dans les tout compris que faire?

En tant que sommelier depuis des décennies dans des restaurants, clubs de golf, et navires de croisière, les pourboires constituent une part importante de nos revenus. Ce concept, bien que variable, reste un élément crucial de la culture de service. Le pourboire, en tant que pratique, remonte à l’Europe du XVe siècle. À cette époque, il était courant pour les aristocrates de donner un peu d’argent supplémentaire aux serviteurs ou aux ouvriers pour garantir un service rapide et efficace ou pour montrer leur gratitude. Cette coutume était si répandue que l’expression « pour boire » est apparue, suggérant que l’argent supplémentaire était destiné à permettre à ceux qui le recevaient d’acheter de la boisson, notamment du vin…pour boire !

Institutionnalisation du Pourboire au 20e Siècle
Au cours du 20e siècle, le pourboire est devenu une norme institutionnalisée dans de nombreux secteurs de service, notamment dans l’hôtellerie et la restauration. En Amérique du Nord, cette pratique a été influencée par l’ère de la Prohibition aux États-Unis, où les restaurants, en perdant les revenus provenant de la vente d’alcool, ont commencé à encourager les pourboires comme moyen de compenser les salaires souvent bas des employés. Cela a aidé les employeurs à maintenir leur rentabilité tout en offrant un incitatif pour un service de qualité.

Charge au Client
À mesure que le pourboire se normalisait, la responsabilité de compenser les travailleurs s’est progressivement déplacée des employeurs vers les clients. Dans de nombreux cas, les pourboires sont devenus une part essentielle des revenus des employés de service, au point que certains États et provinces ont adopté des lois permettant des salaires de base inférieurs au minimum légal pour les travailleurs recevant des pourboires. Cette approche a renforcé l’idée que les pourboires ne sont pas simplement un bonus pour un bon service, mais une partie nécessaire du salaire de l’employé.

Débats Modernes
Au fil du temps, cette dépendance aux pourboires a soulevé des questions d’équité et de stabilité des revenus, conduisant à des débats sur la nécessité de légiférer pour un partage plus équitable des pourboires ou pour garantir un salaire de base plus élevé sans dépendre des pourboires. Ces discussions se poursuivent jusqu’à aujourd’hui, reflétant les tensions entre tradition, équité économique et pratiques commerciales modernes

Les Pratiques Actuelles

  • Dans les Restaurants : Au Québec, les serveurs doivent déclarer les pourboires comme revenus, même si, contrairement aux coiffeurs, ils sont automatiquement ajoutés à leurs déclarations fiscales. En 2024, avec les services de paiement, on propose 20%, 30% et les gens se font avoir, car tout est calculé avec les taxes et les alcools. Des médias nous en parlent, même pour la nourriture à emporter, on vous en demande?. Les villes où les pourboires sont les plus élevés sont Regina, Whitehorse, Ottawa et Yellowknife, qui reçoivent en moyenne des pourboires supérieurs à 15 %, tandis que Vancouver arrive au dernier rang puisqu’on n’y laisse que moins de 13 % du montant de la facture. Pour nous c’est 15% sur le prix du repas sans les taxes et au choix pour les vins, souvent les vins sont majorés trois fois alors peu de pourboires. Les vins sont souvent plus chers que les repas.
  • Dans les Salons de Coiffure : Auparavant, il était moins courant de laisser des pourboires aux coiffeurs propriétaires. Aujourd’hui, les prix élevés des services (jusqu’à 200$ pour une coupe féminine) font que beaucoup jugent les pourboires excessifs. Plusieurs coiffeurs.es font assez d’argent sans les pourboires, ce n’est pas nécessaire d’en ajouter trop.
  • Pour les Chauffeurs de Taxi : Il est d’usage de donner environ 3$ par valise pour le transport de bagages.

Perspectives Régionales
Les pourboires varient significativement d’une ville à l’autre au Canada, avec des moyennes supérieures à 15% dans des villes comme Regina et Ottawa, tandis que Vancouver se situe en bas de l’échelle avec moins de 13%.

La Question du Partage
Le partage des pourboires est un débat majeur en 2024. Certains établissements pratiquent le partage des montants entre tout le personnel, ce qui peut grandement aider les cuisiniers et autres employés en arrière-plan. Mon coiffeur, par exemple, met tout cet argent dans un pot commun et les déclare systématiquement, ce qui lui permet de maintenir des prix compétitifs.

Lors de Séjours Tout Compris
Il est courant de laisser des pourboires à toute l’équipe lors du dernier jour, allant de l’argent à des articles personnels comme des vêtements ou des médicaments, surtout dans des destinations comme Cuba.

Conclusion
Le débat sur les pourboires en 2024 soulève des questions importantes sur l’équité et la transparence dans le partage des revenus dans le secteur des services. La proposition de réguler le partage des pourboires pourrait être une avancée significative pour assurer une répartition plus juste des revenus au sein de ces industries.

Pour savoir comment Square facilite le calcul des pourboires, consultez le site square.ca.

 

 

 

 

 

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