Duo québécois pour la journée
- André Maccabée
- il y a 4 jours
- 3 min de lecture
Le 23 avril sera la journée internationale du livre et des droits d’auteurs. Passez acheter un livre québécois . Peu de gens vivent de leur plume au Québec, selon l’UNEQ plusieurs sont professeurs. Voici deux livres de ceux qui en vivent , mais les deux ne font pas que cela, et sont bien connus. Nous avons la chance de les connaître , les deux dépassent le million de livre vendus, ce qui est rare ici.
Voici d’ailleurs un reportage sur le sujet de nos collègues, qui parle d’une vingtaine qui en vivent.
Cela date du début du millénaire mais c’est encore vrai, c’est Écrire pour le meilleur et pour le pire : https://ici.radio-canada.ca/actualite/enjeux/reportages/2003/031209/ecrivain.shtml
Le dernier de Chrystine Brouillet : Le regard des autres sur nos vies qui dérange
Maud Graham apprend qu'un ado de seize ans s'est vanté sur les réseaux d'avoir produit une arme en 3-D, elle ne peut s'empêcher de penser que « dans son temps », c'était bien différent. Néanmoins, l'enquêtrice constate que de tragiques réalités ne changent pas : les prédateurs continuent de sévir et les jeunes filles sont toujours aussi naïves.
On recule un peu dans le temps pour découvrir des faits troublants Alors qu'avec son équipe elle est amenée à fouiller les dessous d'une agression survenue un soir d'Halloween, des informations troublantes concernant la victime font surface et révèlent des drames d'une ampleur insoupçonnée. Maud Graham devra remonter loin dans le passé pour découvrir l'ampleur du tort causé à plusieurs enfants, d'hier à aujourd'hui. Le web fait partie des drames. Cela nous touche comme profs retraités.
Pourquoi la honte, insidieuse, se loge-t-elle toujours dans le coeur des victimes? Ce sont des victimes. Intimidation,etc.. Selon nous elle déplore que notre société se dégrade surtout pour nos jeunes. Un triste constat qu’il faut lire.
Aux éditions Druide. https://www.leslibraires.ca/livres/le-regard-des-autres-chrystine-brouille
Le dernier de Jean-Pierre Charland : Le bien d’autrui tu ne prendras ….point
On retrouve son policier en 1912. Après des vacances estivales à Métis-sur-Mer, Eugène Dolan et les siens sont de retour à Montréal. Dès son arrivée au poste de police, l’inspecteur constate que les criminels de la métropole sont demeurés très actifs. Des voleurs audacieux sont même entrés nuitamment dans une maison en construction pour en repartir avec portes, fenêtres, planchers et briques…Faut le faire nous ne savions pas que cela avait existé.
Mais il y a pire que ces larcins qui, sur l’échelle judiciaire, ne sont que péchés véniels. Cette fois, Eugène enquêtera sur deux délits plus graves. Le premier implique la force : il lui faut retrouver un homme qui n’a pas été revu depuis qu’on l’a volé, place Jacques-Cartier. Le second est un crime de col blanc qui requiert de la ruse : un employé de banque truque les comptes de son institution, amassant ainsi une petite fortune qui le rapproche d’une retraite précoce. Ce genre de crime n’est plus possible de nos jours, cela parle aussi qu’il y a avait bien de banques en 1912. Dans chaque cas, Dolan devra mener une longue investigation qui lui fera visiter tantôt les bas-fonds de la ville, tantôt le monde des affaires et des banques, avec ses gros bonnets pour qui la discrétion est une vertu cardinale…
Il a le même cursus que nous, en histoire et le reste, alors tout est exact.Pour en savoir plus sur lui, le site de la maison d’éditions. Avec sa retraite nous avons droit à 3 livres par année en moyenne.
Aux éditions Hurtubise.
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