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L’isolement social : un risque de mortalité prématurée, surtout après 50 ans

  • André Maccabée
  • il y a 2 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 3 heures





Depuis la pandémie, le phénomène de l’isolement social s’est amplifié, en particulier dans les pays occidentaux. Les habitudes sociales ont changé : plusieurs sortent moins, par habitude ou dépenses plus élevées, donc les contacts humains se raréfient, et de plus en plus de gens passent leurs journées en compagnie de leurs animaux domestiques plutôt qu’avec d’autres humains. Cela peut sembler anodin, voire réconfortant, mais les conséquences sont sérieuses.

Le réputé cardiologue Dr Martin Juneau soulignait déjà en 2017, dans une chronique avec l’Institut de Cardiologie de Montréal, que l’isolement social est un facteur de risque aussi important pour la santé que l’obésité, la sédentarité ou même le tabagisme. Plusieurs études scientifiques ont confirmé qu’un manque de relations interpersonnelles solides augmente considérablement les risques de maladies cardiovasculaires, de troubles cognitifs, de dépression et même de mortalité prématurée.

Pourquoi les 50 ans et plus sont particulièrement à risque?

Le risque d’isolement social augmente significativement avec l’âge. Selon Statistique Canada (2021), près de 25 % des Canadiens âgés de 60 ans et plus vivent seuls, et ce pourcentage est encore plus élevé chez les femmes. Environ un adulte sur cinq âgé de 50 à 64 ans mentionne ressentir souvent ou parfois un sentiment de solitude. Après la retraite, la perte d’un conjoint, l’éloignement des enfants ou la diminution du cercle social aggravent encore ce phénomène.

Des études américaines rapportent également que l’isolement social augmente le risque de décès prématuré de 29 %, et la solitude subjective de 26 %. Ces chiffres sont comparables aux risques associés à des facteurs tels que le tabagisme ou l’obésité. Pire encore, l’isolement active certains processus physiologiques néfastes, comme l’augmentation de la tension artérielle, des marqueurs inflammatoires (comme le fibrinogène, qui favorise la formation de caillots sanguins), et une réponse immunitaire affaiblie.

Des solutions accessibles et vitales

Heureusement, il existe des moyens de contrer cette épidémie silencieuse. Le filet social est un élément clé : maintenir des relations régulières, participer à des activités communautaires ou culturelles, faire du bénévolat, ou même intégrer des groupes en ligne peut faire une réelle différence. Il est également essentiel de briser les tabous autour de la solitude et d’encourager la recherche d’aide lorsqu’elle devient trop lourde à porter.

Même des gestes simples, comme rejoindre un club de lecture, suivre un cours, ou appeler régulièrement un proche, peuvent raviver le sentiment d’appartenance si essentiel à la santé mentale et physique.

Comme le disait Dr Juneau, « Les relations interpersonnelles de qualité représentent un des plus importants facteurs du bonheur et de bonne santé d’une personne au cours de sa vie. »



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