Le nouvel enregistrement Prokofiev : Sonates pour flûte et piano avec la flûtiste Ariane Brisson et le pianiste Philip Chiu met en lumière à la fois ce qui réunit et ce qui oppose deux grandes œuvres de Sergueï Prokofiev : la Sonate pour flûte et piano en ré majeur, op. 94 et la Sonate pour violon et piano no 1 en fa mineur, op. 80.
Écrites toutes les deux pendant la Seconde Guerre mondiale, elles dépeignent chacune à leur façon cette terrible époque de l’Humanité, qui trouve malheureusement encore des échos aujourd’hui. Avec le président voisin et le reste.
« La Sonate en ré majeur, op. 94, de Prokofiev est l’une des œuvres pour flûte et piano les plus aimées par les flûtistes, avec raison : son écriture riche et nuancée l’impose comme un chef-d’œuvre dans le répertoire et son caractère extrême (registres, nuances, virtuosité, durée) la place parmi les œuvres les plus magistrales écrites pour la flûte », affirme Ariane Brisson, « alors que la Sonate pour violon et piano no 1 en fa mineur, op. 80, transcrite pour flûte et piano, contraste avec la sonate en ré majeur et est, elle, beaucoup plus complexe, tant du point de vue de l’harmonie que de celui de la forme ».
Notre chroniqueur pourra au besoin en rajouter. Cela s’écoute très bien ce printemps dans nos bureaux avec deux virtuoses d’ici. .
Jean-Robert Dupont
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