Ceux qui mangent moins vite ont tendance à perdre du poids, selon une étude japonaise.
Une étude japonaise, publiée par la revue BMJ Open montre un lien entre la vitesse à laquelle les participants avalent leur repas et l’évolution du poids. « Des changements dans la vitesse à laquelle nous mangeons peuvent entraîner des changements dans l’obésité, l’IMC (indice de masse corporelle) et le tour de taille », ont résumé les chercheurs de l’Université de Kyushu.
« Des interventions visant à réduire la vitesse des repas peuvent être efficaces pour prévenir l’obésité », d’après les scientifiques. Ils se sont intéressés aux dossiers médicaux, entre 2008 et 2013, de près de 60 000 personnes atteintes de diabète de type 2, une maladie qui résulte bien souvent d’un problème de surpoids.
Manger lentement pour se sentir rassasié
Les personnes disant manger « lentement » (7% d’entre elles) avaient dès le départ un tour de taille moins élevé en moyenne. Seulement 21,5% étaient en surpoids (un IMC supérieur à 25). Chez les personnes disant manger à une vitesse « normale » (56%) et « vite » (37% d’entre elles), le surpoids était plus fréquent, avec respectivement 36,5% et 44,4%. Et elles avaient un IMC plus élevé.
Mais surtout, ceux qui ralentissaient avaient tendance, selon les chercheurs, à perdre du poids. « C’est une étude intéressante, qui confirme ce que nous pensons déjà, à savoir que manger lentement est à l’origine d’un gain de poids moindre que manger vite », a commenté Simon Cork, du Collège impérial de Londres.
D’après lui, « c’est probablement dû aux signaux lancés par le système digestif qui communiquent au cerveau qu’on est rassasié à temps pour limiter la quantité ingérée ». Pour Susan Jeb, professeure de diététique à Oxford, « le problème qui reste » est de savoir comment inculquer efficacement l’habitude de manger lentement.
Source : www.sudouest.fr
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