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Saviez-vous que la région de Chaudière Appalaches a deux îles historiques qu’il faut visiter en famille, et qui sont près de Québec?

Et qu’un roman qui sort ce mois, raconte une histoire presque vraie qui se déroule dans la région en 1944…

Grosse Ile

La présentation de l’ATR en dit que c’est au coeur de l’histoire, ce lieu historique national incontournable. Visiter cette ancienne station de quarantaine, c’est suivre les traces de dizaines de milliers d’immigrants qui sont arrivés au Canada entre 1832 et 1937. Accompagné par les guides de Parcs Canada, partez à la rencontre des personnages d’époque qui vous raconteront leur quotidien. Grosse-Île est, sans aucun doute, le secret le mieux gardé au Québec.

Nous l’avons fait souvent avec la famille et des groupes et nous y repasserons sous peu, au retour d’un voyage dans la région. Le prof d’histoire de collège retraité que je suis en parlait toujours comme d’un des sites incontournables de l’histoire du Canada. Les Irlandais et les Écossais qui sont venus pendant cette époque ont formé le Québec actuel. Passez voir les liens pour tout savoir, faut compter une journée pour bien découvrir le site. Voici l’hôtel qui logeait les gens de la 1ère classe si nous ne nous trompons pas de mémoire.

Voila pour le site de l’ATR https://chaudiereappalaches.com/fr/croisiere-et-visite-de-la-grosse-ile/

:La photo aérienne provient du lien suivant, fort bien fait : https://www.pc.gc.ca/apps/dfhd/page_nhs_fra.aspx?id=616

L’Isle aux Grues: Histoire et en roman ce mois

La seigneurie remonte aux XVIIe. Cela fait 255 ans que le manoir existe , cela servait au début en 1769 de pavillon de chasse. Le seigneur et son épouse ne s’y rendent qu’à l’automne pour percevoir les cens et rentes et chasser. La famille MacPherson, a acquis le domaine en 1802. Premier propriétaire à y résider en permanence, il fait ajouter une aile à l’est du corps principal. Le domaine demeure la propriété de la famille MacPherson durant plus de 130 ans. Cette famille a marqué historiquement le Québec. Un peintre connu Jean-Paul Riopelle y a aussi demeuré longtemps. Depuis 1966, le manoir et les autres bâtiments ont fait l’objet de travaux de restauration. Le domaine seigneurial de l’Île-aux-Grues est classé en 1979.

Selon le temps que vous avez, c’est un endroit pour décrocher du monde, notre famille y est passée plusieurs fois et Amélie aurait voulu y demeurer. On peut demeurer longtemps sur place, un artiste multi-disciplinaire contemporain Marc Séguin a aussi un endroit sur place. Il y reçoit un autre artiste en son genre parfois, Martin Picard.

Parmi les incontournables, la fromagerie dont les fromages sont présents dans toute la province. La photo vient de ce site, qui explique bien l’endroit : https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=92472&type=bien

L’Isle-aux-Grues est la seule des 21 îles de l’archipel à être habitée à l’année. La population est de 130 habitants, à cela s’ajoute 140 estivants. L’environnement naturel de l’île est tout simplement sublime ! Aussitôt qu’on met les pieds sur l’île, on est envahi d’un sentiment de bien-être et de calme. Zénitude assurée !Passez voir le site de l’ATR. Il y a aussi une autre attraction, on y avait pris un repas mais on nous a dit que cela n’est plus disponible. Passez voir ce vidéo local avec le Bateau ivre. https://www.youtube.com/watch?v=rcjLPCJLFnk

La famille Lachance qui vit dans la région depuis des générations et qui sont les pionniers de la découverte en bateaux des baleines et de la région, me fait plus que Grosse Ile, au départ en croisière de Berthier sur mer. Il faut absolument RÉSERVER .

Pour l’ile aux Grues c’est de Montmagny avec un traversier maintenant .

Une auberge historique vous offre des forfaits, c’est l’auberge des Glacis qui a 35 ans comme auberge. Passez voir leur site. Pour toute la région passez voir ce lien : https://chaudiereappalaches.com/fr/voyage-quebec/montmagny-et-les-iles/berthier-sur-mer/les-croisieres-lachance/croisiere/croisieres-lachance/

Le Roman

Automne 1944, Isle-aux-Grues. Un jour, alors qu’Eva Laflamme chasse l’oie sauvage, elle trouve un homme inanimé sur le rivage. La jeune femme soigne le naufragé jusqu’à ce qu’il recouvre la santé et qu’il lui avoue la vérité : c’est un soldat allemand un peu malgré lui mais il parle bien la langue de Molière . Comme nous explique l’auteur , il y a eu des sous- marins allemands dans le fleuve, des romans situent des espions dans la région de Sorel, ici c’est une mission secrète, qui se situe dans les deux iles du haut, mais il y a quelques anachronismes.

L’époque avec ses privations, est bien décrite. Les jeunes gens parfois dans les deux camps n’ont pas eu la choix. Revenons au roman, d’abord méfiante, elle apprend à apprécier Frederik et, à force de vivre sous le même toit, les deux jeunes gens finissent par succomber à l’amour. Il joue divinement du violon ce qui charme tout le village car il joue dans l’église.

Leur idylle secrète prend une tournure inattendue lorsque l’homme est dénoncé aux autorités par un des frères qui est revenu . Eva, animée par la passion et la détermination, devra entreprendre une série de démarches afin d’éviter que son amoureux, emprisonné à Québec, ne soit déporté une fois la guerre terminée. Disons qu’elle tirera de grosses ficelles, et que tout ira bien. En tout il y aurait eu 35,000 allemands au Canada en détention.

Luc Martel, signe ce livre de 355 pages aux éditions Hurtubise, il arrive au milieu du mois, passez le réserver chez nos libraires.

Les médias ont eu leur copie, je l’ai lu en deux jours sur le patio, https://www.leslibraires.ca/livres/un-amour-interdit-luc-martel-9782898510915.html