Yahndawa’ : ce que nous sommes est un récit à la fois familial et initiatique, qui réinterprète la vie de Ludger Sarenhes Bastien et de sa descendance huronne-wendat comme une légende naviguant entre la vraisemblance et la fiction, là où l’Histoire se pare de tout ce qu’elle a de cruel et de mythique.
Les histoires entremêlées de cette fresque qui se déroule sur plus de cent ans résonnent, s’entrechoquent et se répondent entre elles. Et toujours, au milieu du récit, coule Yahndawa’, la rivière majestueuse; celle qui peut changer le cours de chaque vie, celle qui peut mener à une possible guérison… pour recommencer autrement. Tout est en relation et baigne dans un temps universel où passé, présent et futur sont imbriqués, puisque tout ce qui arrive, même aux plus petits éléments de ce monde, a un impact sur les autres : de l’explosion d’un réacteur nucléaire au Japon, si loin, aux opérations minières locales, si près, les impacts toucheront plusieurs générations, sept selon nos philosophies.
Le patriarche Ludger Sarenhes Bastien est un homme d’affaires prospère du siècle dernier qui mène un combat contre la ville de Québec pour obtenir réparation face à une injustice. C’est autour de cette histoire que se tissent toutes les trames de sa descendance. Son fils Armand, tente de fuir son destin en allant se battre pour un pays qui ne lui reconnaît aucun droit. Adèle quant à elle, est rattrapée par un passé immémorial après avoir renié ses origines. Élisabeth s’est sauvée à l’autre bout du continent mais doit revenir faire face à ceux qu’elle a laissés derrière. Yandicha tente de se trouver un chemin vers les traditions de sa nation et Agnolien, l’arrière-arrière-arrière-petit-fils, sauve le patrimoine de sa famille d’un déluge quasi apocalyptique. Des histoires entremêlées, tissées autour d’une lignée huronne-wendat, résonnent les unes aux autres, s’entrechoquent et se répondent. Avec, toujours en son centre, Yahndawa’ : la rivière majestueuse.
Avec Yahndawa’ : ce que nous sommes, Marie-Josée Bastien et les membres de sa famille nous offrent, sous la forme d’une autofiction avec des personnages issus du réel et d’autres inventés, une œuvre sur les Wendat et leurs racines, sur leur pouvoir de résilience, sur l’identité et la fierté d’une nation.
Bande-annonce
Cette pièce se promène depuis un bout de temps. Elle est présentement quelques jours aux Écuries, nous allons tenter de passer la voir, pas facile avec nos agendas.
Vous pourrez y voir la lumineuse et bienveilleuse qui joue Yandhiha, Océane Kitura Bohémier-Tootoo qui vient de tirer sa révérence dans une série télé. La photo est signée Mélany Bernier.